Soutenu par des leaders d’envergure comme Emmanuel Macron, Cyril Ramaphosa, Abiy Ahmed ou encore Paul Kagamé, l’appel du Président Sall, appuyé par le Pape François, a tout de suite reçu le soutien du FMI, de la Banque mondiale et du G20, qui en réponse, a proposé un moratoire de quelques mois sur la dette. Cela a permis de lever 20 milliards de dollars à réinvestir dans la relance économique.
Selon M. Moustapha Niasse, « cette initiative dépasse les frontières du Sénégal. Elle embrasse l’ensemble du continent. C’est un appel légitime. C’est dans ce cadre que les 54 parlements Africains, le 7 octobre, ont pris l’initiative sous l’égide du Sénégal et du Nigéria, de créer une osmose à partir d’un groupe de 7 pays, et de prendre en charge cette initiative. » Il fallait dès lors élargir ce club des 7 à d’autres pays comme le Maroc et l’Algérie ce qui a amené les pays à 14. « Alors je vous dis et je vous redis que votre comité a le soutien des 54 parlementaires du continent africain », a-t-il ajouté lors de son discours à la cérémonie d’ouverture de ladite assemblée générale qui s’est tenue ce 7 novembre au CICAD.
Pour rappel, la dette africaine s’élève à 365 milliards de dollars. Et son service annuel a un impact négatif sur les politiques budgétaires des États et rétrécissent leurs marges de manœuvre face à une attente toujours croissante des citoyens.